CASA ERBAGGIO TOURISME
La Corse fut habitée depuis longtemps, les premières traces datant de la période paléolithique, vers 10 000 avant notre ère.
L’ile fut alors parsemée de mégalithes.
La Corse compte actuellement plus d’un millier de menhirs dont la majeure partie est située en Corse-du-Sud, plus particulièrement dans le sartenais.
Filitosa Le site archéologique de Filitosa en Corse du sud, fut découvert en 1946 dans la basse vallée du Taravo, entre Propriano et le petit port de Porto Pollo. On y trouve les vestiges d'un petit village torreen, des statues, des monuments et menhirs imposants
Le décors est vaste, sublime et envoutant. Le site comporte également un musée et un atelier de reproduction de céramiques préhistoriques insulaires.
Cauria, Le plateau de Cauria, à 15 kilomètres au sud de Sartène et à 3 kilomètres du rivage de Tizzano, a gardé pour nous quelques merveilles de ces époques lointaines. Témoignage du Néolithique, le site de Cauria constitue un haut lieu historique de l'île. Le site archéologique de Cauria à Sartène présente d'incroyables alignements de pierres mégalithiques en granit, I Stantari et I Rinaiu ainsi qu'un dolmen, Fontanaccia. Une visite absolument immanquable.
Cucuruzzu et Capula Le site de Cucuruzzu est situé à proximité de Levie dans un environnement naturel et sauvage. La visite se déroule sur un haut-plateau, dans un cadre magnifique de forêts face aux aiguilles de Bavella. Dans une première étape, le sentier vous conduira au Castello di Cucuruzzu. Le sentier se poursuit longuement à l'Est, alterant entre des monuments et des statues menhirs avant d'atteindre une muraille et des escaliers qui montent vers le Castello di Capula. Le Castello de Capula, datant du moyen âge, ancien domaine oublié d'une famille Seigneuriale de la Corse du sud, présente une architecture de mur de pierres et de pavés. Une visite incontournable à travers le temps.
Palagghju Il s'agit de la plus grande concentration de menhirs en Méditerranée: Pallaghju est composé de 258 monolithes (couchés ou redressés) dont trois stantare en forme de stèle ou de borne, armées d'une épée associée à un poignard quasiment effacé. Cet ensemble est organisé en six files distinctes orientées nord-sud, la face vers l'est; une septième rangée est, elle, axée est-ouest.
La toponymie du lieu est également très importante puisque le site était aussi appelé Campu di i morti ou Campu di i Turchi car les menhirs couchés évoquent un champ de bataille.
U Fratu e a Sora Deux menhirs l'un de 3 mètres de haut et l'autre, couché, de 1,60 mètre, en bordure de la Route territoriale T40, entre Sartène et Propriano dans la plaine du Rizzanese.
Depuis des temps immémoriaux, U Frate e a Sora, un moine et une religieuse qui fuyaient ensemble Sartène pour cacher au loin leurs amours sacrilèges furent changés en pierres au moment où ils se reposaient au bord du Rizzanese.
La nonne est restée dans son attitude penchée, aux genoux du moine, tandis que celui-ci demeure fièrement debout pour protester contre leur destin.
Victimes de leur amour et de la sanction divine, y furent pétrifiés.
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