CASA ERBAGGIO TOURISME
Les Ballades
La Tour de Roccapina
La tour génoise de Roccapina, située sur une colline à 134 mètres d’altitude offre un panorama sublime sur la côte entre Capo di Feno et Capu di Zivia. De plus elle domine deux plages splendides, celle de Roccapina à l’est et celle d’Erbaju au nord-ouest. Son accès, possible depuis chacune de ces deux plages, nécessite quelques efforts. Cette ballade propose une boucle de 4,5 km passant par la tour génoise et les deux plages. Pour rejoindre la plage de Roccapina, il faudra auparavant emprunter une piste, au départ de la N196 près de l’auberge de Corali. Apres le camping de rocapina la route se sépare en deux . il faut prendre sur la droite et se garer sur le parking de la plage. En vous rendant à pied jusqu'à la plage , vous trouverez un chemin qui part sur la droite (juste avant de rentrer sur la plage). La pente est assez raide et caillouteuse. Le chemin se sépare en deux , à gauche direction la tour et à droite direction le lion de rocapina (rocher en forme de lion).
Temps de montée : 1/2 heure environ (à partir de la plage) jusqu'à la tour ou jusqu'au lion.
Pour descendre sur la superbe plage d'erbajiu qui se trouve de l'autre coté (compter 1 heure de plus A/R)
La Lion de Roccapina
Sur le site de Roccapina, entre Sartène et Bonifacio, un lion à la crinière majestueuse domine couché sur un rocher en contemplant la mer à 144m de haut, une petite plage de sable fin. Sur sa tête, telle une couronne, on devine les ruines d'une ancienne tour génoise.
La légende raconte qu'au temps des Sarrasins, ce site grandiose était un vaste domaine appartenant à un riche et puissant seigneur.
Un jour qu'il chassait sur ses terres, il rencontra une jeune femme dont il tomba éperdument amoureux. Ne pouvant l'épouser à cause de son rang, et fou de chagrin, il invoqua la mort qui entendit son appel et le pétrifia sous l'apparence d'un lion figé pour l'éternité.
Les sentiers du bords de mer
à Campomoro
LE SENTIER LITTORAL DE CAMPOMORO À SENETOSA - (5H)
A partir de Bassa Turri, longer le littoral. Traverser les pelouse d'i Pozzi et franchir les pointes rocheuses de Scoddilonghi et du Scalonu. Après la plaine de Canuseddu, ne pas longer le rivage pour passer le Puntonu, puis suivre le littoral de Salina et Aratesi jusqu'à la Cala d'Acudda (ou Aguglia). A la Punta d'Eccica, le chemin poursuit plein sud en laissant le rivage à droite et rejoindre Arana et la Cala di Conca. Longer la côte jusqu'au phare de Senetosa et à la Cala di Tiverdda. Peu après le phare, un sentier sur la gauche mèneà la tour de Senetosa. On peut poursuivre le sentier jusqu'à Tizzano (+1H30).
​BOUCLE DE CANUSEDDU - (2H45)
Départ de Bassa Turri, suivre le sentier littoral jusqu'à la plaine de Canuseddu et prendre à gauche pour remonter le ruisseau (sur sa rive droite). Passer la petite retenue, suivre le ruisseau puis quitter le fond du vallon en remontant sur la gauche à travers le maquis bas. Laisser à droite la boucle du Vagone d'Auccia, traverser l'ancienne piste et suivre le sentier en lacet qui remonte le vallon en partie ombragé. On remarque d'anciennes terrasses et des murets. La crête sépare la plaine de Canuseddu et de celle des Pozzi, on passe des murets imposants pour découvrir une vue insolite sur la marine de Campomoro. Le sentier redescend, la tour est en vue et après le franchissement d'un mur et d'une ancienne piste, on retrouve l'aire à blé et le chemin du retour par la boucle des Pozzi.
​BOUCLE DES POZZI - (1H30)
Départ de Bassa Turri puis emprunter le sentier littoral à travers les pelouses, les bosquets de myrtes et de génévriers. Traverser le maquis haut et ombragé, franchir la passerelle de bois puis laisser sur la droite une imposante masse rocheuse et suivre sur la gauche le sentier qui s'élève doucement en serpentant à travers les genévriers. Passer la fontaine, contourner l'aire de battage de blé, pour prendre à gauche le chemin du retour suivant les courbes de niveau.
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U Castellu di Baricci.
A Sartène, il faut suivre la direction du lycée et du village de Bilseze.. A partir de là, il reste à peu près 3 km à faire, sur la D65 pour arriver au départ du sentier qui est à 300m au bord de la route près d’une maison en ruine qui se trouve dans un grand virage. Se garer sur le bas côté. En contrebas de la route passer un petit portail entre deux piliers. Descendre sur un large sentier qui remonte légèrement en sous-bois, on passe un petit ruisselet pour continuer à droite.
Puis on prend comme repère la parois rocheuse en forme de doigt. Un peu plus loin, il faut passer par-dessus un mur pour traverser un grand espace conique toujours dans la même direction avant de retrouver le sentier pas trop bien marqué qui s’enfonce dans le maquis. Puis il longe un muret, monte légèrement entre les blocs rocheux pour arriver à une maison en ruine et son four à pain. Il reprend sa petite montée et laisse sur la gauche on voit le hameau en ruine de Petrosa. Continuer sous les chênes verts, en descendant vers un replat d’où l’on aperçoit le piton rocheux portant les vestiges de Baracci. La descente s’accentue, le sentier en lacet souvent envahi par le maquis franchit un muret qu’il longe avant de continuer sur la droite au niveau d’un gros cairn, pour s’éloigner du muret et traverser un champ envahi de cistes. De retour dans un sous-bois, sur les arbres, on trouve un sommaire balisage rouge et des cairns pour nous guider jusqu’au château de Baricci. On y accède par un couloir rocheux, en passant par un muret et les vestiges du petit corps de garde du XVème siècle. On peut continuer l’escalade jusqu’à la plate-forme.
Les bergeries de Bitalza
Dans les montagnes de Cagne, les bergeries de Bitalza font partie des plus beaux paysages pastoraux de Corse avec 53 bergeries disséminées dans une prairie. Bitalza est l'un des villages les plus pittoresques de l'île. La rando commence au petit hamau de Vacca au nord ouest de Sotta. Le début de l’ascension du sentier se trouve à gauche du four à pain. Il est bien marqué dans une forte végétation, avant de pénétrer sous les pinse. La montée est raide. Au bout d'une heure on croise un ruisseau, puis 30 minutes plus tard le sentier est coupé par une piste. Il faut en partie la remonter en dépassant un lacet et en recherchant un chemin forestier partant sur la gauche et se terminant non loin des bergeries.
Il existe également une piste carossable en 4X4 qui monte jusqu'au village.
Les alignements de Palagghju
La commune de Sartène recèle quantité de mégalithes. Le site de Palaggiu, orthographié aussi Paddaghju ou Pagliaju ou Pallaghju, présente à ce titre des alignements remarquables.
Le site fouillé entre 1964 et 1968 par le père de l'archéologie Corse, Roger Grosjean, compte 3 statues menhirs et 255 monolithes, ce qui constitue l'alignement le plus important de la Méditerranée.
Il est situé au nord de la route qui relie Tizzano à Sartène, après l’embranchement de Cauria, dans le domaine de Mosconi, dit Stela Aria.
Pour y accéder il faut passer derrière les maisons de vacances et poursuivre la piste jusqu’au tas de rochers en travers de la clôture. Flèches oranges et indications "Menhirs" indiquent le passage... Stationner sur le bord de la piste, compter 5mn pour vous rendre sur le site.
C’est une cuvette à la végétation rase entourée de massifs où plusieurs traces d’habitats du néolithique et de l’âge du bronze ont été mis à jour.
Le site fut visité par Mérimée en 1884 mais il ne fit l’objet de fouilles méthodiques qu’en 1964.
le site, comporte des alignements organisés en sept groupes, six orientées nord-sud et l'autre est-ouest. La plupart des menhirs sont à terre, dispersés comme des tiges de mikado .
Bien que ces alignements n’aient pas de fonction funéraire, on y a découvert des coffres funéraires. Le coffre est une sépulture. Un matériel riche y a été découvert : poignard en bronze, brassard, perles en or et en argent, exposé au Musée Archéologique de Sartène.
Les premières stèles de l’alignement sont sculptées. On devine encore, plus de 4000 ans après, la forme d’une épée. Cette sculpture date ces pierres du Néolithique terminal, âge du bronze. L’obsidienne venue de Sardaigne avait alors remplacé le silex pour la taille des outils ou des armes.
Ces alignements ont un fonction sociale, commémorative, symbolique qu’il est impossible de préciser. Toutefois ils illustrent une forte volonté de marquer le territoire, de s’approprier le terrain, d’indiquer sa force et son courage, et donc de permettre à la tribu de se forger force, caractère et réputations pour faire face aux dangers et aléas d’un avenir incertain..
