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 La vielle ville 

La vielle ville vous fera découvrir un patrimoine d’une grande richesse. C'est d'abord la citadelle du Pitraghju, sur son rocher dominant la vallée du rizzanèse.  C'est ensuite son quartier  de Manichedda, aux ruelles étroites et pavées de larges dalles de granit, parfois tracées à même la roche.

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Au début du XVI° siècle l'ensemble Pitraghju-Manichedda fut entouré de remparts. De ces remparts dévastés subsiste encore aujourd'hui  l'Echaugette ("A vardiola") qui contrôlait les abords les plus accessibles de la forteresse ainsi que les vestiges d'une tour d'angle (tour de guet) que l'on découvre en arrivant à Sartène par le pont "d'A Scaledda" et qui rappelle aux habitants les luttes sanglantes subies par leurs ancêtres.

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L'entrée avec pont levis, se faisait par la voûte ("a loghja") située à la base  de l'ancien Palais du Gouverneur Génois (mairie actuelle) bati en fortin, et dont on voit encore les machicoulis.

Mais sartène c'est aussi les quartiers de Borgo, de Paccialedda ou sant'Anna, dédale d'escalier et de rues étroites dallées aux nombreuses voûtes  qui s’articulent autour de la place centrale ("Piazza Porta"), authentique cœur de la ville.

Avec ses ruelles, ses passages étroits et ses escaliers, la vielle ville cache mille et un secrets. Du fait de son caractère austère de ses vieilles demeures et de la persistance de ses traditions , Prospère Mérimé a dit de Sartène qu'elle était "La plus Corse des villes Corses"

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L'Echauguette : appelée aussi "A vardiola", est un petit poste de guet datant du XVI ème siècle qui est situé près des anciens remparts, face à la poste. L' échauguette de Sartène est le symbole de cette ville très pittoresque, parcourue par plusieurs ruelles.

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L'église  Santa Maria Assunta

L'église paroissiale actuelle dédiée à Santa Maria Assunta fut bâtie sur les restes de la première église qui s'écroula le 30 juin 1765 alors qu'elle était quasiment neuve. Elle renferme quelques trésors dont certains sont classés Monuments historiques.

           La croix et les chaînes  de la procession du Catenacciu. Procession qui symbolise la montée du Christ au calvaire et qui a lieu tous les vendredi Saint.

Le Christ en Croix. Ce Christ polychrome articulé est une pièce très rare. Il est décroché de sa croix et est utilisé, couché dans un linceul, lors de la procession du Catenacciu

           La statue de bois de l'Assomption, sculptée par Giuseppe Colonna Cesari en 1852, située dans l'abside derrière l'autel. Deux autres magnifiques statues : Notre Dame de la Miséricorde avec à ces pieds le beato Tonio (statue en bois) et la Vierge à l'enfant (statue en marbre du 16° siècle).

            Un maitre autel en marbre polychrome (1781) ainsi que la table de communion récupérés en 1830 dans l'église du couvent St François alors désaféctée. Ce maitre autel arbore les armoiries franciscaines.

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Les couvents

Le couvent St François bâti en 1635, fermé depuis la révolution Française fut d'abord transformé en caserne, puis en hopital et enfin il abrite aujourd'hui le centre polyphonique.

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Le couvent des religieuses de St Joseph fondé en 1840 fut fermé en 1978. Il abrite maintenant des services administratifs  tel que la bibliothèque, etc...

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Le couvent de St Côme et Damien: Avant le 15° siècle c'était un simple oratoire situé près de l'église des saints côme et damien. En 1859 on pose les fondations d'un premier couvent qui sera achevé en 1864. En 1871 débute la construction de l'église à laquelle sera ajoutée en 1896 la monumentale façade qui regarde la ville et qui est ornée des statues de St Côme et de St Damien.

Fermé en 1905, il fut rouvert en 1914. Durant la seconde guerre mondiale il acceuillit des communautées Alsaciennes chassées par les allemands. A partir de 1950 il fut confié aux pères Franciscains de Belgique. Aujourd'hui il est confié à la communauté des frêres franciscains Mexicains.

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Le musée

L'ancien Musée fut d'abord Installé dans l'ancienne maison d’arrêt de la ville et du sud de la Corse (1843-1945).  Cette bâtisse fut  entièrement réhabilitée et en 1977, elle devient le musée départemental de Sartène, passant ainsi sous la tutelle scientifique de la Direction des musées de France.
Si cette bâtisse présentait incontestablement une certaine allure, la superficie insuffisante des salles d’expositions permanentes, des locaux administratifs peu fonctionnels et l’absence d’espaces spécialisés  ont donc nécessité la construction d’un bâtiment plus vaste, accolé et communiquant avec l’ancien musée.