Histoire de Sartène  L'histoire de la ville remonte tout d'abord au haut moyen âge puis se confond au 11° siècle avec l'histoire des châteaux forts féodaux.

Au début du 13° siècle fut construit le château de "Castelnovo" (château de Baricci) . Il devient le centre du Sartenais féodal ou vivent les plus grands seigneurs.

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La fin du 15 ° siècle et le début du 16 ° siècle marquent, après la destruction du château de Baricci par l'office de Saint Georges , sous l'occupation génoise, l'effondrement des seigneurs féodaux.

Le problème de l'administration des anciennes seigneuries se pose alors.

La république de Gênes, qui cherchait un lieu pour y établir cette petite administration, choisit le site rocheux de Sartène et plus précisément les éperons granitiques du Pitraghju et de Manighedda.

 

C'est en 1550 - 1552 que les Génois édifièrent  les premiers remparts de la ville de Sartène afin de garantir la sécurité des habitants qui fuient les vallées à cause des invasions des corsaires barbaresques .

La population reste cependant fort modeste et dépasse à peine un demi millier d'âmes. Et si la cité fortifiée n'a rien à craindre de petites bandes armées battant la campagne, elle ne peut en aucun cas subir un siège mené par une troupe aguerrie et bien équipée d'armes à feu.

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Sampiero Corso dans sa lutte contre Gènes assiège Sartène et après 35 jours de siège élimine la garnison génoise et fait payer cher aux Sartenais leur fidélité à Gènes.

 

La fin du 16° siècle voit une recrudescence des invasions barbares en méditerranée  et particulièrement en Corse.

​En 1583, le Roi d'Alger Hassan Pacha s'empare de la ville, de ses trésors et emmène plus de 400 Sartenais comme esclaves, seul 196 personnes lui échappe.

En 1736 Théodore de Neuhoff, roi de Corse fixe sa résidence à Sartène. Il crée l'orécus et délègue la gouvernance de la Corse à ses Généraux.

Durant toute une partie du 18° siècle Sartène et les pièves qui l'entoure, se trouvent dans la situation d'une petite république aristocratique pratiquement indépendante des pouvoirs qui régissent l'ile.

 

En 1763 la "consulta" consacre (au couvent de Sartène) permet le triomphe de Pascal Paoli en obtenant le ralliement de Sartène et ses hommes à sa cause.

​Après la défaite de "Pontenovu" en 1769, Sartène rallie le "parti Français". 

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Dés le début du XIXe siècle, Sartène connaîtra des rivalités politiques entre familles influentes et l'on retiendra surtout les sanglants événements de 1830 qui déchirèrent durablement cette petite société urbaine. Ils inspirèrent à Prosper Mérimée, en visite dans l'île en 1839, des passages célèbres de Colomba.

C'est après cette période sanglante et troublée du premier tiers du XIXe siècle que cette ville connaîtra une série de transformations décisives, Elle devient une des principales cités de l'île et connaît une véritable apogée

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Sartène garde jusqu'au début du 20° siècle une forte spécificité historique et demeure une citadelle de tradition aristocratique.

 

Sartène d'hier et d'aujourd'hui